«le récit n’est pas une vérité mais une expérience collective de la parole transmise»
Alessio Mazzaro est un artiste italien, interprète, chercheur des histoires et ingénieur. Il s'intéresse à la création de sens à travers la conversation collective. Ce faisant, il vise à élargir non seulement l'auctorialité d'une narration, mais aussi le groupe de personnes qu'il représente. Actuellement, Mazzaro s'interroge sur la manière dont les participants·e·s - à travers des processus d'échange narratif (témoignage, commentaire et fabulation) - peuvent changer leur environnement, que ce soit une œuvre d'art dont ils sont témoin·e·s, l'espace de vie qui les traverse, ou un récit qui leur a été transmis.
Mazarro a été le bénéficiaire du ECF Courageous Citizens Research Grant, artiste en résidence à la Cité internationale des Arts (Paris) et à la Residencia Artistica Faap (São Paulo). Il a collaboré avec le Center for Global Migration Studies et le Max Plack Institute for Ethnic and Religious Diversity (Göttingen). Son travail a été présenté à Muntpunt, Recyclart et à la Galerie Felix Frachon (Bruxelles), à La Colonie et à la Galerie de la Cité internationale des arts (Paris), H2/61.26 (Casablanca), au Studio RCA (Londres), à LADA : Live Arts Development Agency (Londres), Eastern Bloc (Montréal), Electric Eclectics Festival 2015 (Meaford), Popps Packing (Detroit), Tate Modern (Londres) au sein de Tate Exchange, Spike Island Open Studios (Bristol) et SuperNormal 2016, Prix Fondazione Francesco Fabbri per l'Arte Contemporanea, CampoBase (Turin) et Fondazione Bevilacqua La Masa (Venise).
«Par la composition - comme dialogue entre les éléments - et le montage, ma pratique traite de la relation à l'espace et entre les personnes, de la performativité de rapprocher deux ou plusieurs éléments ou expériences différents, mais aussi de l'espace entre eux et de la façon dont le spectateur peut habiter cet espace.
Fasciné par l'influence du récit sur nous, je m'interroge sur les raisons culturelles et politiques de la manière dont un événement est raconté et mémorisé. Depuis mon enfance, j'ai toujours remis en question l'autorité, le concept qu'il n'y avait qu'une seule façon de faire les choses, d'utiliser un outil. Le résultat est une pratique ouverte, parfois autodidacte, basée sur l'exploration, l’écoute et le dialogues avec les autres, où l'imperfection est présente. Mes œuvres posent des questions et créent -aussi physiquement- un espace de rencontre et de coexistence.
La vérité du moment de l'échange et la performativité du partage.
En se concentrant sur l'expérience particulière, subjective, vécue par les individus, ma pratique est principalement impliquée dans les installations et la performance collective, utilisant le son, la parole, la voix enregistrée et des éléments scéniques, pour créer des narrations complexes, atypiques, qui vont au-delà des frontières physiques et des stéréotypes».
Alessio Mazzaro, 2021
Fasciné par l'influence du récit sur nous, je m'interroge sur les raisons culturelles et politiques de la manière dont un événement est raconté et mémorisé. Depuis mon enfance, j'ai toujours remis en question l'autorité, le concept qu'il n'y avait qu'une seule façon de faire les choses, d'utiliser un outil. Le résultat est une pratique ouverte, parfois autodidacte, basée sur l'exploration, l’écoute et le dialogues avec les autres, où l'imperfection est présente. Mes œuvres posent des questions et créent -aussi physiquement- un espace de rencontre et de coexistence.
La vérité du moment de l'échange et la performativité du partage.
En se concentrant sur l'expérience particulière, subjective, vécue par les individus, ma pratique est principalement impliquée dans les installations et la performance collective, utilisant le son, la parole, la voix enregistrée et des éléments scéniques, pour créer des narrations complexes, atypiques, qui vont au-delà des frontières physiques et des stéréotypes».
Alessio Mazzaro, 2021